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Face à la grippe aviaire, la Bretagne impose le confinement des volailles

Le confinement des volailles est imposé dans les élevages et basse-cours de la baie du Mont‑Saint-Michel à la Vendée.

Les préfets de la zone Atlantique Manche activent un nouveau périmètre de surveillance pour prévenir l’arrivée du virus de la grippe aviaire par l’avifaune sauvage locale dans les élevages de volailles.

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« Compte tenu d’une circulation virale de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) le long du littoral Atlantique Manche, les services de l’État ont mis en place des mesures spécifiques de prévention, annonce ce mardi 24 septembre 2024 la préfecture de la région Bretagne. Ces mesures supplémentaires doivent s’appliquer sur une zone littorale continue large de vingt kilomètres, de la baie du Mont-Saint-Michel à la Vendée. » Elles ont pris effet dès le 18 septembre 2024.

Création d'un périmètre de surveillance active contre le virus de la grippe aviaire sur la zone Atlantique-Manche. (© Préfecture de Bretagne)

Confinement des volailles

Dans cette zone Atlantique Manche, la préfecture précise que les mesures de biosécurité imposées aux détenteurs de volailles correspondent à celles prévues lorsque le niveau de risque en matière d’influenza aviaire est classé « élevé », à savoir :

La liste des communes situées en zone IAHP Atlantique Manche et les mesures supplémentaires à appliquer sont détaillées dans les arrêtés préfectoraux de chaque département.

La grippe aviaire circule en Bretagne

La préfecture justifie sa décision en rappelant que depuis juin 2024, le long du littoral Atlantique Manche, des oiseaux de l’avifaune sauvage marine, goélands et fous de Bassan, ont été trouvés morts, certains étant porteurs du virus IAHP. Des cas qui « montrent que le virus de l’influenza aviaire circule désormais toute l’année avec un risque important de contaminer les élevages de volailles et les basses-cours ».

Par ailleurs, depuis août 2024, trois foyers d’influenza aviaire en élevage ont été confirmés en Ille-et-Vilaine, dans le Morbihan et dans le Finistère. « La contamination de ces trois foyers a très probablement pour origine un contact direct ou indirect avec la faune sauvage locale sédentaire », précise le communiqué de presse.

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